Index de l'article
Évacuation de Téteghem en 1944
Page 2
Toutes les pages

 

 

«A notre tour, nous avons du évacuer. La vie n'était plus possible à Téteghem, on était bombarder de tout les cotés, l'ouvrier qui allait chercher notre charbon à eu un pied enlevé, aussi on était bien heureux quand on a su qu'il y avait une trêve.

Nous sommes parti avec la Croix-Rouge.

On nous a conduit en auto au Grand-Millebrugge pour passer les lignes. De là les Anglais nous on conduit en camion au centre d'accueil d'Esquelbecq.

Le lendemain matin, on nous a dirigé sur Lille avec le train, mais arrivé là c'était complet.

Le train a stationné une heure et demi à Lille, puis nous sommes parti pour Orchies ou nous sommes descendu, un autobus est venu nous chercher et nous a conduit à Landas à cinq kilomètre d'Orchies nous logé chez l'habitant.

Nous avons une petite chambre avec une cuisinière et nous faisons notre cuisine nous-même, mais il ni à pas beaucoup de ravitaillement, c'est surtout le beurre qui manque. » (source : don de la famille Derley à l'association).

D'autres Téteghémois, qu'elles connaissent, se réfugient à Bailleul, Boeschepe, Esquelbecq, Hondeghem, Killem, Neuf-Berquin, Rexpoëde, ou encore Quaëdypre et Vieux-Berquin.

Tous rentreront après la reddition de Frisius.

Gérald Mennesson