Monsieur Bruneel, père de Mme Baës est à la fenêtre de sa maison (sur l'actuelle place face à la Mairie).

Dans le tumulte incessant de forteresses volantes en direction de l'Allemagne, il aperçoit un avion en flammes dont le pilote fait des efforts désespérés pour tenter de redresser son appareil, afin qu'il ne s'écrase pas sur les habitations.

En vain, le crash a lieu près de la ferme de M. et Mme Baës, derrière l'emplacement actuel de la friterie.

 

Lieutenant SPURR A.E. (24 ans) - pilote - Royal Canadian Air Force

 

 

 

 


 

 

Aucun des sept jeunes hommes d'équipage anglais et canadiens ne survit, à savoir :

Lieutenant SPURR A.E. (24 ans) - pilote - Royal Canadian Air Force

GRANT D.M. (21 ans) - Royal Air Force

GRIFFITHS E. (27 ans) - Royal Air Force

MORAN W.L.C. - Royal Canadian Air Force

PONSFORD A.E. - Royal Air Force

WOOD W.H. (21 ans) - Royal Air Force

L'identité du 7ème occupant n'est pas connue ; il était originaire de Nouvelle-Zélande.

 

Madame Provoost, déléguée de la Croix Rouge, se rend à la Kommandantur (la maison qui se trouve actuellement au rond point de la rue de la Mairie a été réquisitionnée).

 

 

Elle exige et obtient des officiers allemands un hommage militaire aux victimes.

 

Six dépouilles seront inhumées au cimetière militaire de Dunkerque. La famille du 7ème aviateur est venue prendre possession du cercueil de son fils pour qu'il repose dans son pays.

Voici les tombes dans l'ordre de leur positionnement :

 

 

 


Après la guerre, Mr Wood vient à Téteghem.            

Il souhaite voir le lieu où ont péri son flls et ses compagnons.                                                                                           

Il se rend chez le curé, qui est absent. Puis à la poste, où le receveur ne comprend pas l'anglais.

Celui-ci fait appel à Mme Baës avec qui Mr Wood peut enfin s'entretenir.

Par la suite, Mr Wood a contacté la famille du Lieutenant Spurr.

C'est ainsi que vers les années 1960, Mme Baës a pu mener Mrs Spurr se recueillir au cimetière militaire de Dunkerque, sur la tombe de son fils.

 

 

Le fils de M. et Mme Baës a ensuite séjourné un mois dans la famille du Lt Spurr, laquelle lui a remis les deux articles ci-dessous, qui ont été publiés dans un journal de la Nouvelle-Écosse.

On note que deux « coquilles » se sont glissées dans l'un des articles : Peleghiem pour Téteghem, et 1942 pour 1943.

 

 

 

 

Nous remercions une nouvelle fois Madame Claudine Baës-Bruneel pour les documents et souvenirs qu'elle a bien voulu partager avec les lecteurs de ce blog.

Dominique MENNESSON