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Jean MORÉAS
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Contemporain de Mallarmé, il écrit en 1886 le manifeste du Symbolisme dont il se réclame. Puis il se détourne de ce mouvement littéraire en fondant en 1892 l’École Romane, un courant poétique moins hermétique et désireux de se rapprocher de Ronsard et de du Bellay. Avant, se ravisant à nouveau, de préférer le classicisme de Malherbe.

Cet Hécate au triple visage, comme le définissait le critique Albert Thibaudet, connut donc trois périodes successives de création. De la première, on citera Les Cantilènes (1886) ; de la suivante, Eriphyle (1894) ; de la dernière, Les Stances (1899), qui reste l'œuvre la plus célèbre d'un écrivain aujourd'hui peu lu, un long poème «où, dit Barrès, la netteté si fière des contours s'adoucit en rêverie charmante».

Jean Moréas meurt à Saint-Mandé (Val de Marne) le 30 avril 1910.

Son nom a été donné à une rue et à une résidence du quartier Degroote.

Gérald Mennesson




Photo Mme BUTEZ