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La chicorée Schoonberg
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L'usine de Coudekerque, couvrant près d'un hectare, donnait sur les rues Félix Faure et Pieters.

En février 1930, un incendie la ravage, occasionnant 800 000 francs de dégâts ; elle employait à l'époque quinze hommes et vingt femmes (3). Trente ans plus tard, un nouveau sinistre la fera fermer.

 


(source : GHDK)

 

La chicorée est surtout une production du Nord de la France, répandue notamment en Flandre maritime où la plante améliore les terres sablonneuses. « Les cultivateurs, dit-on, tiennent à cette culture qui a pour eux l'avantage d'assurer un nettoyage complet du sol, de n'être pas exigeante en éléments fertilisants, de préparer d'admirables récoltes de blé, de n'utiliser que la main d'oeuvre familiale. » (4) Aujourd'hui encore, plus de 90 % de la production française de chicorée provient du Nord/Pas-de-Calais.

En 1939, un « aperçu sur les industries de la région de Dunkerque » signale des « fabriques et sécheries de cossettes (de chicorée) dans toute la région : Dunkerque, Bergues, Bourbourg, Gravelines, Hondschoote » (5). L'établissement Schoonberg était du nombre.

Des planteurs de chicorée, comme la famille Derley à Téteghem, fournissaient l'usine.

 

Carte de producteur (fonds ATH)

 

Jules Schoonberg est décédé à Téteghem en décembre 1975, à l'âge de 92 ans.

En 2011 (6), une rue de la commune a été baptisée « rue du petit matelot » en souvenir de l'ancienne fabrique.

 

 

 

 

1- Maçon, né à Téteghem en 1857.

2- Né à Téteghem en 1883.

3- La Croix du Nord du 16 février 1930.

4- Le syndicat des sécheurs de chicorée en 1935, cité in Yser Houck, n°88.

5- Archives de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Dunkerque, Centre de la Mémoire urbaine d'agglomération - Archives de Dunkerque, cote 9S949.

6- Conseil municipal du 12 mars 2011.