Son auteur, Georges Spitzmuller (2), écrivain prolifique lu en son temps et maintenant oublié, s'est essayé avec succès à la littérature populaire, dont le roman historique, alors très apprécié du public comme plus tard le roman policier.
Le chevalier Arc-en-Ciel (3) s'inspire de grands prédécesseurs : Les Trois mousquetaires, bien-sûr -l'archétype du genre- mais aussi Le Bossu, Le capitaine Fracasse, Pardaillan ou encore Scaramouche.
L'histoire, pleine d'intrigues et de rebondissements, se déroule entre 1684 et 1686, sous le règne de Louis XIV.
Cornélius Téteghem, personnage secondaire, n'apparaît que deux fois dans le roman : comme joueur et comme ravisseur. C'est un individu sans scrupules, « toujours prêt aux besognes louches » (4).
1- 64 épisodes.
2- Né à Épinal en 1866, mort à Paris en 1926.
3- Le héros du livre, ainsi surnommé parce qu'il porte une écharpe aux sept couleurs de l'arc-en-ciel.
4- G. SPITZMULLER, Le chevalier Arc-en-Ciel, Tallandier, édition 1936, p. 213.