Chevaux pour l'armée
Si l'on connaît les recensements démographiques, on connaît moins les enquêtes sur l'élevage équin. Pourtant la France a aussi, mais il est vrai moins souvent que sa population, inventorié son capital chevalin. Cet intérêt pour le cheptel équestre est surtout motivé par les besoins militaires.
Nous avons trouvé trace de l'un de ces dénombrements dans un registre de délibérations du Conseil municipal de Téteghem. Il date de 1836, du début de la sixième année du règne de Louis-Philippe 1er, intronisé roi des Français le 9 août 1830.
Voici la transcription du document.
Gérald Mennesson
État numérique de tous les chevaux existant dans la commune de Téteghem,
avec indication des étalons, juments poulinières
et chevaux jugés susceptibles de faire un bon service pour l'armée,
au premier janvier 1836
(1) En fait 196
(2) Un étalon est dit approuvé, autorisé ou simplement accepté selon sa qualité de race.
(3) L'âge et la taille déterminent l'arme d'affectation de l'animal.
Total en chevaux et juments existants y compris les poulains de 2 ans au moins 194 (sic) (1)
Dans le total sont compris les : - étalons royaux 0 - étalons approuvés 0 - juments propres à la reproduction 105 - poulains de 2 à 4 ans pour la selle 2 - poulains de 2 à 4 ans pour le trait 4 - chevaux de 4 à 7 ans propres aux cuirassiers (1m 54 à 1m 60) (3) 1 - chevaux de 4 à 7 ans propres aux dragons ou lanciers (1m 50 à 1m 54) 4 - chevaux de 4 à 7 ans propres aux hussards (1m 47 à 1m 50) 6 - chevaux de 4 à 7 ans propres au train d'artillerie (1m 50 à 1m 54) 50 - chevaux de 4 à 7 ans propres au train des équipages (1m 49 à 1m 54) 30 |