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Oui au coup d'État (1851)
Le 2 décembre 1851, jour anniversaire du sacre de Napoléon 1er (1804) et de la victoire d'Austerlitz (1805), son neveu, Charles-Louis Napoléon Bonaparte (1), président de la République depuis 1848 (2), s'empare du pouvoir par un coup d'État.
Le prince-président avait pourtant affirmé à la prestation de serment suivant son élection qu'il verrait « des ennemis de la patrie dans tous ceux qui tenteraient de changer par des voies illégales ce que la France a établi » (3). Mais Proudhon, déjà, avait soupçonné la duplicité du personnage, notant dans ses Carnets : « Cet homme paraît bien intentionné, tête et cœur chevaleresques ... au demeurant génie médiocre … Me méfier. » (4)