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Défense de la côte (1742)

 

 


La Flandre maritime en 1730 par Jean de Beaurain

 

 

De 1740 à 1748, la guerre de succession d'Autriche oppose une nouvelle fois les nations européennes. La France, alliée à l'Espagne, la Prusse, la Bavière et la Saxe affronte l'Angleterre, l'Autriche et la Sardaigne - il y aura d'autres belligérants dans ce long conflit.

Par crainte d'un débarquement anglais en Flandre maritime, le bailli (1) de Givry, lieutenant-général des armées du roi, et le duc de Boufflers, gouverneur de la Flandre, s'emploient dès le début des hostilités à fortifier Dunkerque.


 

 


La place est protégée du côté de la mer par des batteries que détruira le traité de paix d'Aix-la-Chapelle, et du côté de la terre un retranchement fraisé pourvu de soixante-dix pièces d'artillerie.

En complément de ces travaux défensifs, on crée une milice bourgeoise de quatre bataillons.

Pour ne pas être surpris par l'ennemi, outre des chaloupes patrouillant tout le long de la côte, de Givry (2) fit planter dans les dunes des fanaux de signalement et armer d'un fusil tous les habitants valides du territoire.

On a trouvé trace de cette mesure : un ordre de 1742 (ci-dessous) avec la liste des localités concernées, dont Téteghem.



 

Gérald Mennesson

 

 

 

1. Officier représentant l'autorité royale sur un territoire.

2. Né en 1674, mort en 1744 des suites de blessures reçues à l'attaque du Château-Dauphin, en Piémont, camp retranché du duc de Savoie et roi de Sardaigne Charles-Emmanuel III.