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1- Creusement par une drague hollandaise, à partir d'un plan d'eau excavé dans les années 1975/1980, puis assèchement de la zone par de puissantes pompes Moss.

L'évacuation de l'eau s'effectue par le canal de Furnes, près de l'actuel club canin.

Les effets de l'assèchement se font sentir sur plusieurs centaines de mètres à la ronde.

Dans les champs où passent les drains, les plantations sont plus vertes.


Plants de betteraves verdoyants au dessus d'un drain d'évacuation


2- Terrassements par l'entreprise Guintoli pour la circulation des engins : scrapers, dumpers (de 40 tonnes, avec des roues de 2 mètres de diamètre), bulldozers, niveleuses, pelles mécaniques.

J'habite non loin du chantier. Le chemin d'accès entre mon domicile et la 32e DI est transformé en piste avec tout le long une ligne électrique provisoire, en courant triphasé, sur des poteaux en béton. Je roule entre les engins. Heureusement nous possédions une voiture tout terrain, à toute épreuve : une 2CV !

Pour réduire les désagréments, l'entreprise Guintoli achèvera les travaux de terrassements par l'échangeur de Téteghem.








3-Les pelles mécaniques, avec des godets « dans lesquels on pourrait loger de belles voitures », creusent à plus de 11 mètres de profondeur, et chargent les dumpers.

Les scrapeurs vont chercher le sable, poussés par de gros bulldozers ; ils sont parfois tirés par d'autres, « tellement c'était difficile ».






4- La remontée d'eau naturelle, à la fin des travaux, forme le lac de Téteghem.

On distingue, sur la photo ci-dessous, l'alignement au repos de tous les engins mobilisés par le chantier.



(1)- Décret du 1er février 1989, JO du 3 février.