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Des droits sont levés « sur les boissons, bestiaux pasturaux, grains à moudre et autres denrées » ; « sur chaque tonne de bonne bière et (…) sur chaque tonne de petite bière, outre et par dessus trois florins imposés à la charge des cabaretiers, item dix florins sur une pièce de vin à la charge des particuliers et vingt florins à la charge des cabaretiers, item sur chaque lot d'eau de vie ».

On paie des droits d'entrée et sortie sur les huiles conformément à une déclaration royale du 21 mars 1716.

Il existe une imposition, dite imposition ordinaire de rations de fourrages, dont l'origine « provient de ce que depuis la réduction de la Flandre sous l'obéissance du roi, les châtellenies de Bergues, Furnes, Bourbourg et le territoire de Dunkerque composant l'ancien département de la Flandre du côté de la mer (3) fournissaient à titre d'aide 1 400 rations de fourrages par jour pour la subsistance de la cavalerie qui y tenait garnison » ainsi qu'une imposition des wateringues (4) « destinée être employée à l'entretien d'un grand nombre de canaux, écluses intérieures et autres ouvrages indispensables pour l'écoulement des eaux du pays à la mer, sans quoi les terres seraient inondées et infructueuses ».


Gérald Mennesson

1- Autorité locale.

2- Archives municipales de Bergues, cote CC 81.

3- La Flandre maritime, qui regroupe Bourbourg et Gravelines (cédées par l'Espagne au traité des Pyrénées en 1659), Dunkerque (rachetée aux Anglais en 1662), Bergues et Furnes (abandonnées par l'Espagne au traité d'Aix-la-Chapelle en 1668).

4- Réseau hydraulique.